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16/04, 6ème étape: Río Mayo - Gobernador Costa

Rio Mayo-Gobernador Costa
La Patagonie, la vraie
227 km

L’étape en soi n’est pas si longue mais il s’agit de traverser un énorme plateau désertique, ce qui veut dire du vent et des montées et donc une autonomie plus réduite. Le paysage peut paraître monotone, de grandes extensions de steppes entrecoupées de rivières en lacets bordées d’arbres -des oasis dans l’immensité de la Patagonie- et quelques entrées d’estancias tellement étendues que l’on ne voit même pas la ferme depuis la route malgré l’horizon totalement dégagé.
Nous ne croisons qu’une toute petite localité, Facundo, et nous arrêtons un peu plus loin, dans un établissement sur le bord la route, qui ne semble pas avoir changé depuis sa construction en 1938. Le propriétaire nous prépare du thé et du maté sur sa vieille cuisinière à bois et Clément le caméraman profite de l’étape pour s’acheter un couteau de gaucho, avec son manche en corne.
Nous repartons sans déjeuner – il n’y avait pas de possibilité de manger - et atteignons Gobernador Costa avec une autonomie restante de 50 km dans le cas de la Zoe 360 Energy, ce qui est un excellent score compte tenu des conditions extrêmes. La bourgade semble sortir d’un Western : vent, poussière et montagnes rocheuses. Cette fois-ci, nous garons les véhicules dans les écuries de l’espace réservé à la Fiesta del Caballo (fête du Cheval) où nous attendent quatre personnes du service technique et de la ville. Le branchement se fait sans problème même si, comme dans d’autres étapes, le terrain est tellement sec que la connexion de terre n’est pas suffisante. Nous allons enfin déjeuner au restaurant tenu par son propriétaire « El Petiso », une adresse très recommandable surtout pour sa soupe et sa viande grillée, et nous rendons ensuite à l’école où une centaine de gamins nous reçoivent. Les vélos arrivent juste à temps pour rejoindre le groupe et sont le centre d’attention de tous les élèves qui assaillent les cyclistes de questions et suivent en courant leurs instituteur et institutrices qui essaient les vélos à assistance électrique. De retour à l’aire de stationnement, nous retrouvons le reste de l’équipe et plusieurs curieux qui sont venus voir les véhicules. Vers six heures du soir, le froid se fait plus intense et le vent souffle fort : ce vent qui a d’ailleurs bien fait souffrir les cyclistes qui se rendent compte qu’il s’agit d’un paramètre crucial dans leur parcours. La journée se termine de nouveau au restaurant « El Petiso » où nous dînons tôt, toute l’expédition fatiguée par le froid et le vent cinglant.

 

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